Austin Hamilton
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{ austin hamilton }
- some would sing and some would scream -
- nom et prénoms : Son nom est Hamilton, un patronyme désormais reconnu dans Twin Peaks. Là d'où il vient, il représente une vieille famille qui s'est toujours illustrée dans le bâtiment et la rénovation depuis des générations. Il est très fier de son nom et il n'est pas rare qu'on préfère le nommer Hamilton Jr plutôt que son prénom. D'ailleurs, il s'appelle Austin. On aime lui rappeler qu'il désigne la capitale du Texas mais il n'hésite pas à répliquer de façon acerbe qu'il s'agit d'abord d'une forme contractée du prénom français Augustin. Son deuxième prénom, Oliver, n'est ni plus ni moins que le prénom de son père. - âge, date et lieu de naissance : Il est né un premier novembre, il y a de ça trente-et-un ans. Être né le jour de la fête des morts, le lendemain de la nuit de toutes les horreurs apparaît pour lui comme une heureuse coïncidence parce qu'il adore les festivités mystiques d'automne. Sinon il est né à Vancouver, au Canada. - nationalité et origine(s) : Bien que né au Canada, il vit depuis déjà vingt ans aux Etats-Unis. Lorsqu'il a eu la possibilité d'être naturalisé américain, il a choisi de conserver la double nationalité par souci pratique de libre navigation entre les pays. Il est donc canado-américain. - emploi et/ou études : Il est le deuxième en tête de l'entreprise de rénovation et de construction Hamilton, dirigée d'une main de fer par son père. Il s'occupe de gérer des chantiers mais il préfère davantage mettre la main à la pâte et participer plutôt que de rester derrière un bureau, les papiers en main. Il envisage de reprendre le flambeau à la retraite de Sr même si ce n'est pas ce qui l'enchante le plus. Il s'occupe aussi de quelques randonnées forestières organisées pour les quelques touristes qui passent par là. Ca lui donne l'occasion de crapahuter loin des responsabilités. - statut civil : Il est en instance de divorce. Après près d'une dizaine d'années de relation et plus de cinq années de mariage, lui et son épouse ont décidé qu'il était plus sain de se séparer. Une décision sage mais finalement risquée quand il entrevoit encore tous les obstacles passés, présents et à venir. - orientation sexuelle : On ne peut pas reprocher à Austin de n'avoir pas profité de sa jeunesse pour expérimenter ce qu'il avait à découvrir, c'est désormais de façon certaine et assumée qu'il peut dire que seules les courbes des femmes. Un dos cambré, des épaules dénudées, des mains aventurières et l'homme s'enflamme. - situation financière : Dans un village aussi petit et isolé que Twin Peaks, on ne peut pas dire que le travail manque. Déjà arrivée avec un capital important et des ambitions professionnelles, la famille Hamilton a su entretenir une réputation d'efficacité et de richesse dûment méritée dont l’aîné a hérité - du moins c'est ce qu'on croit. - à twin peaks depuis : 20 ans. Il est arrivé à ses onze ans avec toute la famille Hamilton qui a décidé de s'implanter à la frontière américaine. Twin Peaks apparut comme le meilleur des endroits pour poursuivre l'entreprise familiale de rénovation et de construction qui emploie beaucoup de bois. - traits de caractère : intuitif donc méfiant, observateur, lunatique, susceptible et terriblement rancunier, officiellement cartésien et terre-à-terre, officieusement esclave de la fatalité, orgueilleux, possessif et bagarreur, franc, peu loquace, préfère la protection envahissante et agressive plutôt aux marques d'affection, loyal en amitié. - groupe : flashlight. (this is a damn cup of coffee)Il marche entre les arbres, parmi les feuilles, au sein de la nuit. La plante de ses pieds s'enfoncent dans la terre humide, enterre les pierres abruptes. Il fait froid mais son corps brûle. Ses mains sont rouges, les paumes teintées de pourpre. Il a beau les essuyer sur son torse nu, les traces demeurent comme s'il était né ainsi. Il voit la brume de son souffle se former puis s'évaporer devant lui au fur et à mesure qu'il marche. Et il marche, depuis des heures, depuis peu, depuis toujours. Il avance dans la noirceur de la nuit, dans l'obscurité de son âme. Il la suit, la plume qui vogue et s'envole. Guide de ses pas, de ses pensées, elle se balance à hauteur de son visage et continue de voler jusqu'à la destination. Mais y a-t-il seulement une destination, un point d'arrivée ? La plume blanche, grisée à la pointe évoque le tournant de sa vie, s'affaisse puis s'élève à nouveau et jamais ne tombe au sol. Quand elle s'arrête, il se sent poussé par une irrémédiable force invisible. On le pousse toujours plus et il finit par accrocher ses mains carmin aux troncs des arbres. Ses ongles s'enfoncent, ses bras s'enroulent et mais toujours on le pousse. Il entend les chants français d'une langue qu'il n'a jamais apprise, il entend la mélodie s'ancrer dans sa tête tandis qu'il continue de marcher, contre son gré cette fois. La nuit est noire, les cimes des arbres s'allongent toujours plus, deviennent inatteignables. Ce n'est plus la forêt qu'il connait, ça n'est plus celle qu'il a apprivoisée. C'est elle qui le piège, le dompte, le manipule. Et alors qu'on finit par le pousser dans cette abysse qui achève ces bois, dans le trou noir dévorant, il croise son reflet au détour d'un miroir de glace. Et le hurlement qui déchire son visage, peint en rouge, ne suffit pas à le sauver de ce périple fatal.
★ Au premier abord, Austin apparaît comme l'américain de base. Un jean et un tee-shirt constituent la base de son habillement et s'ils sont tâchés de terre, c'est encore plus représentatif. Il n'aime pas s'embarrasser de coquetterie et son mariage a été le seul événement où il s'est senti obligé de porter un costume aussitôt oublié. ★ Il revendique des ancêtres Inuits. En attesteraient soi-disant derrière ces traits typiquement américains, ses yeux légèrement plus en amande que la moyenne et son teint hâlé même lors de l'hiver qu'il ne craint d'ailleurs jamais. Rumeur à laquelle on croit peu jusqu'à ce qu'il se mette à prononcer un vocabulaire incompréhensible à l'oreille locale de Twin Peaks. Réalité ou faux-semblant ? ★ Le mystère d'Austin réside justement dans son utilisation des langues. Ayant suivi la scolarité de base à Twin Peaks, il devrait ne connaître aucune autre langue que l'anglais et pourtant : il se met parfois à baragouiner en français ou en dialecte autochtone. Il faut d'ailleurs le lui faire remarquer pour qu'il s'en rende compte et on comprend rapidement que ce n'est pas conscient ou volontaire. ★ C'est un mec qui aime traîner dans la nature - la neige, la terre, l'eau, tout est tellement mieux qu'un bureau ou quatre murs. ★ Comme tout local qui se respecte, Austin est un caféiné qui carbure nuit et jour à la boisson chaude la plus légendaire de Twin Peaks. Il fume également, beaucoup, trop. ★ Il aime foutre la merde, se battre, se défouler ainsi. Cependant, il ne reste jamais très longtemps au poste et pour cause, jusqu'ici il était marié à une recrue connue du shérif. ★ Partout, même sur les chantiers, il se promène avec son gros berger allemand nommé Amarok. Au contraire de son maître souvent de mauvaise humeur faciale, le chien est une véritable crème. ★ Il ne se déplace qu'en vélo ou à pieds, et seulement en camion lorsqu'il en a besoin pour son boulot. ★ On trouve parfois ça et là des taches rouges sur sa peau ou ses vêtements mais plus personne ne se risque à lui en parler. ★ On raconte qu'on l'aurait déjà aperçu tenir compagnie à des femmes riches plus vieilles ou pas. A leurs bras, le temps d'un sourire, d'un regard appuyé, furtivement comme l'ombre qu'on n'attrapera pas, on ne sait pas ce qu'il en retourne et tout le monde a fini par se taire. ★ Austin, c'est celui qu'on connait tous de nom, dont on se souvient le visage mais qui échappe toujours à la mémoire. Il suscite le doute, la réminiscence vague avant de se résigner à savoir qu'il a du faire des étincelles dans sa jeunesse mais étrangement, personne ne peut dire quoi. (the owls are not what they seem) Il compte : neuf, dix, onze. Les maisons auraient dû défiler devant lui comme lorsqu'il avait quitté Vancouver, recroquevillé sur le siège arrière du véhicule rempli à rabord de ses affaires d'enfants, de sa vie canadienne. Pourtant c'était inlassablement les arbres qui se profilaient à perte de vue, à croire qu'ils allaient s'installer dans la forêt, en ermites, loin de tout. Pourquoi déménager aux Etats-Unis alors que l'horizon était encore familier, que la neige couvrait la cime des arbres ? Qu'allait-il devenir au milieu de nulle part, lui qui avait l'habitude des autres, de la vie ? Les rêves commençaient. –– « Twin Peaks, c'est la tranquillité, la sérénité du monde qui s'est perdu. Tu grandiras ici, tu appartiendras à Twin Peaks. » –– Il compte : quinze, seize, dix-sept. Des billets qu'on lui tendit et qu'Austin prit d'une main désinvolte. Il remercia tout aussi négligemment son client qui glissa enfin entre ses mains les clefs de son automobile afin qu'il puisse l'amener au garage. A dix-sept ans, alors qu'il s'apprêtait à terminer ses années lycée, il éprouvait déjà le besoin d'être indépendant. Rendre service aux gens n'était pas une vocation innée mais il se sentait ainsi proche du village dans lequel il avait finalement grandi. Tout le monde avait appris à le connaître et à apprécier les services qu'offraient l'entreprise de son père. Lui, il errait déjà, il allait et venait sans savoir où terminer, mais ça n'était pas le plus important. Puis il se faisait de l'argent. –– « Merci, Austin. Tu sais, t'es un bon gars. T'as beau pas avoir la gueule du type du fin fond de Twin Peaks mais tu fais partie du décor. Un peu comme la chouette, on est toujours surpris de sa présence puis on sait qu'elle reviendra chaque nuit. » –– Il compte : dix-neuf, vingt, vingt-et-un. Plusieurs années que l'amitié éternelle entre lui et Savannah avait muté en un amour débordant et impulsif. Elle, la gamine du quartier, la copine sympa, la meilleure amie du lycée, puis celle avec qui on découvrait tout, celle pour qui on faisait n'importe quoi. Pour elle, il lui avait roulé dessus. Ca n'était pas mortel, ça n'était pas criminel, mais juste pour le plaisir de lui rendre la monnaie de sa pièce : on ne s'attaquait pas Savannah Scott. Il avait reculé avec le camion de son père sur le parking de l'université en allant chercher sa belle, soi-disant pour se garer mais surtout pour taper volontairement son lourd coffre contre la silhouette qui s'écrasa violemment sur le sol, devant tout le monde. On avait ri, on s'était indigné, on ne l'avait pas attrapé puis finalement presque tout le monde avait oublié. Les rêves se succédaient. –– « On joue pas avec le feu à Twin Peaks, Hawks. La prochaine fois, c'est mon pare-choc que tu prends. » –– Il compte : vingt-trois, vingt-quatre, vingt-cinq. A vingt-cinq ans, voilà que l'on est écrasé par les responsabilités. Par l'évidence de se fiancer avec celle qu'on aime Par l'obligation de perpétuer le patronyme et l'entreprise. Écrasé par ce sentiment d'infériorité alors que sa belle avait décidé de faire ses études de police à Seattle. Écrasé par l'échec tandis qu'elle était vouée à un bel avenir. Elle n'avait pas compris son ressentiment, elle avait remis en doute son amour. Un petit con, Austin avait toujours été caractérisé comme un petit con bien que l’âge commençait à faire son œuvre sur sa stupide fougue. Et il avait envie de l'être, rien que pour donner raison aux autres. Elle lui dit peut-être des choses intéressantes, elle lui faisait peut-être comprendre quelque chose qu’il savait déjà mais Austin n’écoutait pas. Elle était de ceux qu’on appelait les indépendants ou les étrangers. C’est ainsi que, à l’abri d’un tronc épais, le goût amer de la bière ambrée avait été remplacé par la saveur sucrée des lèvres de Jamie, la passagère, que l’exaltant interdit avait éclipsé la crainte du futur devoir conjugal, qu’il avait manqué d’outrepasser les limites avant qu’on ne l’appelle au loin et qu'il ne se dise : plus jamais. –– « Il suffit de ne jamais partir. Ce qui est à Twin Peaks, demeure à Twin Peaks. » –– Il ne compte plus, il accepte. Il regardait les yeux brillants de sa future épouse, ses cheveux roux élégamment coiffés, son sourire épanoui pour comprendre qu'il n'aurait plus à compter à ses côtés. Les rêves s'achevaient. –– « Moi, maire de Twin Peaks, je pose cette dernière question. Acceptez-vous de prendre pour épouse, Savannah Hazel Scott, ici présente ? » –– Il compte : vingt-neuf, trente, trente-et-un. La vie était dure, le destin injuste. Elle était dans ses bras, en larmes, tandis que ses yeux à lui demeuraient implacablement secs. Le regard perdu dans le vide, l'âme égarée et le cœur au bord de l'implosion, il avait dit oui. La décision était commune, les ressentiments allaient paraître mais le bonheur n'était plus. La lucidité des deux êtres était incroyable, peut-être était-ce la première preuve de leur sagesse mais l'un comme l'autre n'assumaient pas. L'encre au bord du stylo, le stylo posé sur les papiers ne pouvaient se résoudre à signer. Les cauchemars commençaient. –– « Twin Peaks nous a détruit mais je dois me reconstruire, Austin. Et toi aussi. » –– Il compte : piŋasut, malġuk, atausiq. Juliet était morte. Twin Peaks le hantait. La plume apparut. - pseudo et prénom : dandan & sonia. - célébrité, crédits : scott god eastwood, timeless & tumblr. - commentaires : enfin il est là le messie, la folie, l'ovni, ce seksy forum.  - le mot de la fin : vous avez le droit de baver.
Dernière édition par Austin Hamilton le Mer 21 Oct - 12:41, édité 19 fois |
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Jalen Brogan-Moore
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| | Sujet: Re: all great changes are preceded by chaos Mer 21 Oct - 15:42 | |
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{ welcome }
- one chants out between two worlds -
- mon avis sur ta fiche : Ta fiche est très fournie avec de superbes détails sur ton personnage qui va qui plus est très bien s'intégrer à l'univers de Twin Peaks. Tu es très agréable à lire et ton Austin me paraît très apte à bien évoluer au sein du forum. Bravo ! - nous te conseillons : Maintenant que tu es des nôtres, il est temps de passer aux choses sérieuses, tu ne crois pas ?  Il te reste encore quelques petites choses à faire, mais ce n'est trois fois rien. Tout d'abord, nous t'invitons à aller faire répertorier ton travail et faire une demande de logement, puisqu'il n'est jamais drôle de dormir sous un pont, disons-le. Nous t'invitons également à lui chercher des relations, parce qu'une vie seul(e) n'est décidément pas une vie. Tu es à présent libre de créer des scénarios, de te lancer dans l'aventure du rp et toutes ces choses-là. N'hésite pas à t'attarder dans le flood ou la partie graphisme En cas de souci, n'hésite pas à nous mpotter. N'oublie pas que tu es chez toi, désormais  |
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