CORPS A COEUR

**Letters** : 16 **Here since** : 20/10/2015

{ ingrid banksi }
- Fuck me, fuck me, fuck me... love me -

- nom et prénoms : Elle a perdu son identité le jour où la bague a glissé sur son annuaire, faisant oublier à jamais son prénom et son nom de jeune fille pour devenir celle que l'on appelle « Madame », « Maman » ou « Mme Banksi ». - âge, date et lieu de naissance : A l'aube de ses quarante ans, elle préfère taire son âge et oublier le jour où sa mère l'a mise au monde. Sur ses papiers, il est écrit qu'elle est née le 12 avril 1973 à Utrecht au Pays Bas. - nationalité et origine(s) : Elle n'est pas de la région, ni du pays. Dans sa voix, on peut distinguer des sonorités étrangères, d'un pays de l'est européen. Elle a oublié la langue de sa jeunesse, mais a conservé ces effluves sonores qui donnent à sa voix un peu d'exotisme, à sa langue la vivacité des erreurs de syntagme et de conjugaisons. Elle se souvient que son mari l'a aimé pour ça, pour ce petit accent des Pays Bas. - emploi et/ou études : Talentueuse violoncelliste dans son adolescence, sa carrière s'est achevée lorsqu'elle est tombée enceinte de son premier et unique enfant. Arrivée à Twin Peaks pour suivre son mari, de quinze ans son aîné, elle s'est reconvertie en tant qu'enseignante de violoncelle à l'école de musique municipale. - statut civil : Mariée depuis ses vingt trois ans à Mr Banksi, homme d'affaire à la tête de la scierie locale et amateur de musique classique. Mr Banksi lui a demandé sa main après avoir assisté à un de ses concerts. Naïve et éblouie par l'apparente courtoisie du jeune homme, elle a accepté la main de cet homme qui lui promettait une carrière de reine aux États Unis. Au fil du temps, elle a réalisé qu'il ne cherchait en elle qu'une mère pour son héritier, et qu'il avait trouvé dans sa grâce et la manière dont elle tenait l'archet l'idéal de la maternité. . - orientation sexuelle : Elle s'est toujours senti attirée par les hommes, mais ses convictions sont bouleversées depuis qu'elle a réalisé que sa jeunesse a fait la malle. Elle cherche du plaisir auprès de tout jeune gens qui pourrait déverrouiller sa frigidité. - situation financière :Elle porte sur ses doigts, autour de son cou et de son poignet la richesse de son mari, une richesse familiale qui se transmet d'héritiers en héritiers. Lorsqu'il lui a demandé sa main, sa mère était heureuse de l'avoir comme mari pour sa fille car il avait un bon parti. - à twin peaks depuis : 20 ans. - traits de caractère :Exigeante, Perfectionniste, Autoritaire, Gracieuse, Éduquée, Courtoise, Froide, Aride - groupe : Curse.

(this is a damn cup of coffee)
Corps déchus, âmes déchirées. Corps nus qui se chevauchent les uns les autres dans un désir d'union. On se tient par le sexe et par les langues. Un gros noeud humain. Un monstre à plusieurs pattes, plusieurs bras et plusieurs têtes qui se meut dans un bruit de succion. Une araignée géante avec ses centaines d'yeux. Au cœur, il y a Madame qui se laisse toucher, caresser, branler par toutes ces mains qui tâtonnent dans le noir, qui cherchent de la chaire à laquelle s'agripper. Madame embrasse ces milliers de bouches qui l’appellent. Elle donne son sein aux plus malheureux, lèche le sexe des plus chanceux. Elle lèche cette chaire brute jusqu'à l’écœurement. Avec ces dents pointues, elle mord, arrache, déchiquette la matière pulpeuse jusqu'à s'en gaver, et vomir sur ces corps qui la dégoute, vomir sur son corps qui la répugne.

- pseudo et prénom : princesse de la pop, maëlle. - célébrité, crédits : romy schneider, image tirée de l'important c'est d'aimer de zulawski. - commentaires : coeur coeur sur ce beau forum tp (un peu un de mes rêves rpgique vient de se réaliser ajd'h). - le mot de la fin : à 21h et des poussières, je me suis rendue compte que j'étais même pas dans la liste des prévenus. heureusement, j'avais l'adresse en poche.

**Letters** : 16 **Here since** : 20/10/2015

veris leta facies, carmina burana

Le fils qui a pris forme dans son sein, elle n'a jamais réussi à l'aimer correctement. Elle se cherche dans les traits de son visage mais n'y voit qu'une pâle copie de son mari. Le fœtus qui grandit en elle, elle a d'abord imaginé qu'il s'agissait d'un cancer ou d'une tumeur qui grossissait dans son corps. Quand elle a finalement accepté la possibilité d'accueillir la vie dans son ventre, elle aima la toute petite chose d'un amour si intense qu'elle se consacra entièrement à son devoir de mère pendant les premières années. Le manque d'attention de son mari envers elle, elle le transforma en un amour étouffant pour ce fils, dans les bras de qui elle pleure encore son désarroi d'avoir perdu sa jeunesse. Elle cru pendant longtemps que ce fils remplacerait le violoncelle, sur lequel elle faisait vibrer sa rancœur.

- Depuis quand es-tu devenue si méchante ?
- Moi-même, je me le demande.

Le nouveau né dans les bras, la femme devient une icône, celle de la madone, ou de la vierge à l'enfant. La pureté vient avec l'enfantement. Elle chérit son fils comme jamais, et le lui dit. Et même quand il hurlait dans la nuit, elle accourait le voir dans sa petite chambre pour le bercer, ou lui donner le sein. Son mari lui répétait que c'est le rôle de la nourrice d'élever leur fils, qu'elle ne l'aidait pas en répondant à tout ces caprices. Mais ce gosse, c'était son gosse, son enfant, son bébé qu'elle a porté en elle pendant neuf mois. C'est un morceau d'elle qui est tombé de son corps. Elle n'a jamais été aussi possessive qu'avec son enfant jusqu'au jour où il a eu quinze ans.

Elle a peur de ne plus être regardée, aimée, désirée. Nous ignorons ces femmes qui, passé la quarantaine, deviennent périmées, qui souffrent de voir leurs maris lorgner sur de jeunes adolescentes alors qu'ils refusent continuellement de les toucher. Qu'est ce qui est plus dur que de passer la moitié de sa vie à ne plus être désirée ? Dans le lit conjugal a émergé une frontière physique, en pierre et en ciment, qui sépare les corps des deux époux. Quand l'un couche dans les draps du lit conjugal, l'autre s'abandonne dans les bras d'un amant. Ils se sont lancé dans un jeu de dupe, un jeu fait de mensonges et de mépris, qui alimentent les rumeurs des mégères. Le mari apprécie la naïveté des jeunes filles en fleurs, alors qu'elle se réconforte d'être toujours désirable dans les bras de ces jeunes gens en mal de mère. Elle abuse de son pouvoir sur ses élèves, profite de son aura de professeur pour les charmer. Elle pioche ses victimes dans les jeunes musiciens du conservatoire, dans les copains de son fils qui viennent lui rendre visite à la demeure. Elle aime voir dans leur yeux un peu d'admiration et de dévotion.

Dans les bras de ces hommes aux mots écorchés, elle cherche à être souillée. Qu'il la prenne à l'entrée du bois, ou dans les toilettes d'un bar miteux, elle se laisse baiser comme une chose insignifiante et se rhabille sur sa honte et ce désir d'humiliation. Lorsqu'ils la traitent de chienne, de salope, de sorcière, de pute, elle acquiesce sans rien dire, prenant les coups qu'on lui donne dans son corps serpillère. Elle se couche sous ces corps qui la dégoutent, acceptant le temps d'une nuit d'être salie par le sperme qui coule de leurs verges gonflées.

Madame rêve d'artifices
De formes oblongues
Et de totems qui la punissent

Dans la boue, le sang ou le caniveau, Madame accepte la punition.

- Je t'emmerde.

La bouteille de vin blanc à la main, le verre à pied dans l'autre, elle fait tourner son mépris et y noie sa haine pour son mari, son fils et elle-même. Le mot « honte » vole dans l'air, au dessus de leur tête, comme des milliers de couteaux aiguisés prêt à découper la chaire affermie d'une bête nouvellement assassinée. Elle se demande pourquoi ne l'a-t-il pas tué avant, qu'elle en finisse avec ces remords et ces regrets qui la tourmentent depuis tant d'années. Pourquoi n'a-t-il pas posé ses mains autour du cou gracieux de sa femme, celui qu'il n'a jamais caressé par affection mais par convention, serrant de toute ces forces jusqu'à ce que son visage devienne rouge carmin et que ces yeux disparaissent derrière le voile noir ? Peut être est-il trop lâche pour assassiner la mère de son hériter ?

* * *

- Tes yeux sont toujours au bord des larmes, lui disait son professeur de musique, c'est ce qui fait chavirer tout un public. Où s'en est allé cette émotion ?

Sur le violoncelle pleurent les notes de musique, et sur les joues d'Ingrid, ce sont des flots de larmes qui coulent à n'en plus finir. Ces larmes si longtemps contenues au bord des yeux, et au bord du cœur, se sont mises à tomber dès les premiers notes. La jeune fille au chignon de danseuse a fait valser l'instrument dans ses bras sur la petite scène du conservatoire. Et Madame, son mouchoir à la main, a couru vers la sortie, vers la fin de sa vie.
Sous ses mains de madone, la femme-enfant devient si légère. Sa peau de lait est si douce que les peines de Madame s'effacent. Elle embrasse son corps si pur pour épouser un peu de sa virginité et de son innocence.

Pendant de longues minutes, dans un silence de plomb, elle enlace ce petit corps, qui lui offrira, peut être, l'absolution.

Il est question d'une femme qui a fait de nombreuses concessions dans sa vie, qui s'est écroulée lorsqu'elle a compris que les choix qu'elle avait fait étaient les mauvais, et qui cherche désormais une rédemption.

LA SCHNEIDER
Alain Delon, c'est mon mari, mon âme sœur, mon âme damnée, alors tu n'imagines même pas ce que ça me fait de la voir jouer, elle est si sensuelle dans La Piscine
Bienvenue parmi nous

**Letters** : 16 **Here since** : 20/10/2015

Alors, je ne l'ai pas encore vu dans la piscine mais je projette de le voir très très bientôt. Moi je suis tombée littéralement amoureuse d'elle (mais pour de vrai, je crois bien) pour son rôle dans le film de Zulawski l'important, c'est d'aimer après lequel elle a fait une dépression. Ce film est particulier, mais elle est majestueuse dedans (enfin, je crois que je pourrais même dire qu'elle est la meilleure actrice de tous les temps dans ce film, mais j'essaye de mesurer mes propos)
Mais merci de ton accueil, j'espère en tout cas que mon personnage sera à la hauteur de Romy

que dire ? sincèrement. si ce n'est que féliciter cette plume, ce début de personnage qui me plait déjà tant. j'suis content de te trouver ici, et j'espère que tu t'y plairas !

Il faut que tu voies La Piscine, alors (personnellement, j'y préfère Jane Birkin en femme-enfant troublante, mais Romy y est exceptionnelle) C'est vrai qu'elle a été une grande actrice, j'ai été bluffée par sa performance dans Le vieux fusil.

**Letters** : 16 **Here since** : 20/10/2015

Oh Alan, je pense que la suite va te plaire encore davantage ; il y aura un peu d'orgie, de sang, d'humiliation et de fantasmes sexuels pas nets. Et puis, il y a aussi le lien avec le personnage de Sébastien

Océane (je me permets), je ne connais pas du tout le deuxième film que tu cites, je note! Je n'ai pas vraiment vu Jane au cinéma, mais j'imagine son jeu un peu naïf? mais je pense que pour admirer pleinement les talents d'actrice de Romy il faut vraiment voir l'important c'est d'aimer, parce qu'elle y incarne un personnage terriblement tragique, et ça donne des frissons partout partout.

Romy Schneider. La fiche est simplement sublime, tout comme le personnage. Sincèrement, bravo, hâte de voir la suite!

On porte presque le même prénom, ton avatar est juste à tomber, tu écris super bien et ce personnage promet d'être assez incroyable ... Disons que j'ai juste un peu hâte de tout savoir sur cette belle Ingrid

Bienvenue

**Letters** : 16 **Here since** : 20/10/2015

Gabrielle, merci beaucoup, ça me touche (surtout que je zieute ta fiche depuis tout à l'heure parce que j'aime beaucoup l'idée d'un scénariste - étant une grande fan de cinéma, ce qui n'apparaît pas du tout dans ma fiche...)

Jalen, oui j'avais vu qu'une des trois admins portaient le même prénom que moi (je me demande si tu n'es pas la première que je crois sur les rpg à avoir le même prénom, d'habitude il n'y a que des camille haha). Merci en tout cas, j'espère que la suite ne te décevra pas alors. Elle est pas aussi chic qu'elle n'y paraît.

Ingrid, je sens qu'on va bien s'entendre toi et moi. Et qu'évidemment, je viendrais continuellement zieuter ta fiche, puis ta fiche de lien, jusqu'à ce que j'ai une idée grandiose pour nos deux personnages.

**Letters** : 4 **Here since** : 21/10/2015

je t'aime.

**Letters** : 16 **Here since** : 20/10/2015

Gabrielle, moi j'ai déjà quelques idées pour un lien qui pourrait unir nos deux personnages (notamment en rapport avec le fait que ton personnage se nourrit des histoires des gens), je t'en parlerai quand j'aurais fini ma fiche !

Seb

N'hésitez pas à discuter de vos futurs liens par message privé les filles I love you

{ welcome }
- one chants out between two worlds -

- mon avis sur ta fiche : Que dire à part que tu as un talent fou ? Tu écris tellement bien, j'ai vraiment trop aimé ta fiche ! Et puis ce choix d'avatar ! Tout ce que j'attend maintenant c'est de lire tes rps qui je suis sure seront géniaux aussi

- nous te conseillons : Maintenant que tu es des nôtres, il est temps de passer aux choses sérieuses, tu ne crois pas ? I love you

Il te reste encore quelques petites choses à faire, mais ce n'est trois fois rien. Tout d'abord, nous t'invitons à aller faire répertorier ton travail et faire une demande de logement, puisqu'il n'est jamais drôle de dormir sous un pont, disons-le. Nous t'invitons également à lui chercher des relations, parce qu'une vie seul(e) n'est décidément pas une vie. Tu es à présent libre de créer des scénarios, de te lancer dans l'aventure du rp et toutes ces choses-là. N'hésite pas à t'attarder dans le flood ou la partie graphisme I love you

En cas de souci, n'hésite pas à nous mpotter. N'oublie pas que tu es chez toi, désormais hug

**Letters** : 16 **Here since** : 20/10/2015

Oh merci homonyme de prénom Je ravie que mon style et la fiche t'es plu

- DRIVE WITH A DEAD GIRL -

CORPS A COEUR

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