L'ANGE DE LA MORT. ☽

{ azraël wheeler }
- but love doesn't make sense -

- nom et prénoms : wheeler, un nom qui n'a rien de prestigieux, un nom qu'on connaît vaguement, parce que twin peaks c'est pas new york, et que tout finit par se savoir, mais certainement pas un nom qui fout des étoiles dans les yeux. et l'ironie, c'est qu'ils ont décidé de l'appeler azraël, comme l'ange de la mort selon certaines traditions religieuses. - âge, date et lieu de naissance : âgé de vingt-sept ans aujourd'hui, wheeler est né un vingt-sept janvier à twin peaks. - nationalité et origine(s) : seul un sang pur américain coule dans ses veines. - emploi et/ou études : parce que son prénom ne serait en rien ironique s'il ne l'était pas, azraël est le gardien du cimetière. il déteste son job, mais c'est son seul moyen de se faire du blé. alors il a pas le choix. - statut civil : célibataire. il a déjà essayé l'amour ; ça le réussit pas. - orientation sexuelle : il aime les femmes. à vrai dire il ne s'est jamais vraiment posé la question tellement ça a toujours été évident pour lui. - situation financière : très juste. il peine à joindre les deux bouts à chaque fin de moi. c'est pas pour rien qu'il traîne dans des histoire pas très légales. - à twin peaks depuis : sa naissance, soit vingt-sept ans. - traits de caractère : az' c'est le type bourru de base, le mec renfermé, qui n'en dit jamais trop sur lui, qui préfère le silence aux débats inutiles. il cache ses sentiments, ses peurs, il veut paraître fort, et il l'est, mais il reste humain et a les faiblesses qui vont avec. il se laisse jamais démonter et parvient à ses fins, c'est un bon négociateur. courageux, il n'est pas du genre poule mouillée, malgré les nuits atroces qu'il passe, ça ne le rend que plus fort. sa plus grande faiblesse, ce sont les femmes : il n'est pas un grand coureur de jupon, au contraire. plutôt fleur bleue, il a tendance à se faire avoir et à aimer plus que de raison. il préfère souffrir lui, si ça peut rendre sa belle heureuse. c'est drôle, parce qu'on dirait pas en le voyant comme ça. il a une très mauvaise image de lui-même et de la vie qu'il mène, et ne le souhaiterait à personne. il pense qu'il n'a pas le droit d'être heureux, pas après ce qu'il a fait. il rêve de quitter cette ville, mais il ne peut pas, tout simplement. il devient impulsif et bagarreur dès qu'il boit de l'alcool. protecteur, il veillera à ce que rien n'arrive à ceux qu'il aime. - groupe : curse, la malédiction plane sur lui. voilà des années qu'il n'a pas passé une nuit normale, tranquille. ses angoisses le rongent, il étouffe et ne ferme presque jamais l’œil.

(this is a damn cup of coffee)
le cimetière. la nuit est tombée depuis maintenant quelques heures. le silence est à peine perturbé par le vent qui s'engouffre dans le feuillage des arbres. azraël observe les tombes, le regard interdit. ce spectacle sinistre, il le connaît bien. pourtant, il ne s'y habitue toujours pas. une ombre passe entre les stèles. ou bien est-ce son imagination ? le silence. tout est immobile. puis, si distante au départ qu'il n'est pas sûr qu'elle soit réelle, une mélodie s'élève dans la pénombre. plus qu'une mélodie, une voix. il l'a reconnaît, cette voix. qui ne la reconnaîtrait pas ? c'est celle de juliet. mais elle n'est pas naturelle. il y a quelque chose de... brisé, dans cette balade funeste. presque inconsciemment, azraël quitte son repère pour se perdre dans les tombes. un bruissement lui glace l'échine, il se retourne. juliet lui fait fasse. elle serait belle, ainsi vêtue de blanc, si son visage n'était pas dépourvu de bouche. un haut le cœur tord les entrailles du pauvre gardien. un battement de cil et la créature en face de lui est décharnée, hideuse, sanglante. il n'y a plus rien de celle qui se trouvait là juste avant. incapable de vriller son regard, azraël sent de nombreuses masses s'élever tout autour de lui, dans l'obscurité. les morts s'éveillent. puis c'est à son tour. en sueur, le regard paniqué, il met chaque matin dix minutes à se remettre de sa nuit, aussi brève fut-elle. car c'est tous les jours la même rengaine, avec quelques nuances toutefois. mais pas assez pour lui permettre de passer une nuit calme. jamais. et il ne peut rien y faire.
juliet, il l'a rencontrée peu de temps avant sa mort. elle était venue au cimetière, tenait une rose blanche dans ses mains et voulais certainement rendre hommage à un(e) de ses proches décédés. du moins c'est ce qu'azraël s'était figuré. il l'avait entendue chanter, cette mélodie qu'il entend tous les soirs. mais à l'époque, il la trouvait si belle, si innocente. la mélodie, elle. essence de la pureté. ils avaient échangés quelques mots. elle lui avait dit qu'il ne devait pas s'imaginer que seule la mort était pour lui, et qu'il avait le droit d'être heureux. en quelques secondes, elle l'avait cerné et lui avait dit des mots qu'on ne lui avait jamais dit. depuis, il ne l'a revue que pour son enterrement. il fallait croire qu'elle avait tord. que la mort était bien tout ce qui l'entourait.

- pseudo et prénom : nouvellement 36 PLANETS sur bazzart, mais bon je préfère cassandre, cass, cassie, cassou, la liste est longue. - célébrité, crédits : shiloh fernandez, le gif vient de tumblr. - commentaires : pfiou vous avez pas le droit de pondre un forum pareil. j'ai envie de regarder la série maintenant alors que j'ai déjà une liste longue comme le bras de séries à regarder. Rolling Eyes

vraiment bravo à toute l'équipe, vous avez géré. puis l'idée est génial, le design est beau, bref. - le mot de la fin : cactus.

(the owls are not what they seem)
Quand tu nais à Twin Peaks, c'est comme naître avec les chaînes aux pieds. Impossible de t'en défaire, impossible de t'échapper. Ceux qui choisissent de venir, ils ont goûté à la liberté. Au vent frais et au soleil exotique. Moi j'ai rien connu d'autre que les bois sombres de Twin Peaks, ses habitants, morts ou vivants. Sa main vient lourdement frapper l'épaule de son fils. Azraël n'a alors que quinze ans. Il est un jeune homme robuste, fier et très mature pour son âge. Il ne se perd pas dans des désirs frivoles qui hantent les pensées de nombreux adolescents comme lui. Non, il fait de son mieux pour aider sa famille à joindre les deux bouts. Il va au lycée, puis le soir aide son père, bûcheron, à couper du bois dans la forêt, afin d'alimenter les cheminées de Twin Peaks. Sa voix grave, rauque, s'élève dans l'obscurité. « On a fait du bon boulot ce soir. Je suis fier de toi, fils. » L'intéressé esquisse un rictus, pour être poli. La remarque ne l'atteint pas, parce que rien de ce que peut lui dire son père ne le fait. Pour lui, son père n'es qu'un gros tas violent et empestant l'alcool. Son haleine lui soulève le cœur, mais il ne montre rien. Il ne dit jamais rien, se contente d'encaisser sans broncher. S'il n'y avait que lui, ça aurait pu continuer pendant des années. Mais voilà. Il n'est pas tout seul. Sa jeune sœur, Mia, regarde la TV sur l'écran épais du salon, tandis que leur mère prépare un énième potage, attendant que le père et le fils reviennent de leur soirée de travail. Ce qui est fascinant, c'est que Dylan, le père, a cette faculté de n'être jamais sobre. Il trimbale cette petite flasque partout où il va, en boit deux gorgées à chaque cinq minutes écoulées. C'est à croire qu'elle se remplit éternellement. L'homme vient embrasser sa femme, celle-ci se laisse faire. Elle se laisse tout le temps faire de toute façon. Même si elle n'aime plus son mari. Même si elle sait qu'il est violent, que ce soit avec elle ou avec ses enfants. Elle sait. Mais elle ne fait rien. Elle ne dit rien. Et ça, Azraël ne peut plus le supporter. Il faut cesser de croire que dans la vie, tout est noir ou blanc. Il y a cinquante nuances de gris entre les deux. Alors parfois, pour prendre la bonne décision, il faut faire quelque chose de mal. Et vivre avec pour le restant de ses jours. Azraël a vingt-et-un ans. Il est tôt le matin, le soleil illumine la neige qui recouvre et le sol, et les arbres. Les spectacle est magnifique, en un sens. Le jeune Wheeler démarre sa tronçonneuse, puis il s'attaque à l'énorme sapin en face de lui. Noël approche, alors lui et son père doivent fournir le village pour les fêtes. Couper un sapin pour ce genre d'occasion est une tâche bien plus compliquée qu'il n'y paraît. Il ne suffit pas de scier le tronc en deux, sinon l'arbre finirait par mourir en quelques jours. Il faut préserver quelques racines pour lui permettre de survivre un mois environ. A côté de lui, Dylan Wheeler titube, armé quand à lui d'une hache, afin de couper des rondin, qui serviront de bûches pour tous les foyers de Twin Peaks. Dylan veut que son fils apprenne le métier et reprenne sa place dans l'entreprise familiale, ce pourquoi il lui confie les tâches les plus difficiles. Azraël, quant à lui, préfère se charger de couper les arbres, car son ivrogne de père risquerait de tuer tout le monde dans la manœuvre. Ils travaillent ainsi durant deux bonnes heures. Deux heures durant lesquelles Dylan boit, boit, et boit encore. Az' a appris à fermer les yeux, à ne plus s'énerver contre l’alcoolisme compulsif de son géniteur. Il l'entend lui parler, mais ne l'écoute pas, refuse de lui répondre. Il a finit par comprendre que c'était peine perdue. « Tu sais, j'ai de la chance d'avoir un fils comme toi. » Azraël conserve son mutisme, refuse de lui donner une chance de l'atteindre. Il l'entend boire à sa flasque. Le fils attache son harnais avec un peu plus de vigueur qu'il ne le faudrait. « Un jour je serais plus capable de travailler. » Az' lui jette un coup d’œil : il s'amuse à faire tourner sa hache dans sa main,comme d'habitude, à la manière d'un cow-boy. Au début ce geste inquiétait Az', maintenant il a pris l'habitude de le voir se conduire aussi inconsciemment. « Et maintenant je sais que tu prendras ma place. » Aucune réaction de la part du fils. Il déteste ce genre de conversations. Car non, il n'a pas envie de prendre sa relève. Dès qu'il aura les moyens de quitter Twin Peaks, il le fera. Sans oublier sa sœur, d'ailleurs, car c'est pour veiller sur elle qu'il est encore là. « Tu vois... » Un bruit sec. Une respiration bruyante. Azraël se retourne vers son père. Sa hache est plantée dans son ventre, dans une profondeur de dix bons centimètres. Le cœur du jeune Wheeler s'arrête. Il se rapproche de son père, encore sous le choc, peinant à faire le moindre mouvement, encore plus à prononcer le moindre mot. Az' se penche vers lui, s'apprête à enlever la hache. C'est alors que la flasque tombe de la poche de Dylan. Le regard du fils reste bloqué dessus alors que le père continue à remuer et gémir sous lui. Après quelques secondes qui semblent une éternité, Az' plonge son regard dans celui de son géniteur. Il n'a jamais été un père pour lui. Ni pour Mia. Et il ne le sera jamais. Il retire d'un coup sec l'arme du ventre du Wheeler, laissant s'échapper un flot de sang qui vient assombrir la neige. « Désolé papa. Il est déjà trop tard. » Azraël se relève, domine son aîné de toute sa hauteur, jette l'arme et s'éloigne vers le sapin qu'il vient d'arracher. Il l'harnache et le tire jusque là où son les autres. Il dira qu'il a trouvé le corps inanimé en revenant. Que tout cela n'était qu'un tragique accident. Qu'il n'a rien pu faire. L'âme entachée du sang de mont père, ma vie est partie avec la sienne. Le poids de la culpabilité, celle de ne rien regretter, est le boulet attaché à mes pieds, m'empêchant d'avancer. La mort, partout où je regarde, me rappelle que le bonheur m'est interdit. Qu'il ne sert plus à rien d'y croire. Tout le monde est présent. Enfin "tout le monde"... Dylan n'était pas l'homme le plus apprécié de Twin Peaks. Il était connu pour sa main leste et son penchant pour l'alcool. Pour la façon dont il traitait ses enfants. Mais personne n'a jamais rien fait à propos de ça. Olivia Wheeler, nouvellement veuve, porte son tailleur noir. Les larmes coulent encore le long de ses joues. Mia, le regard interdit, ne pose même pas les yeux sur le cercueil. Azraël, enfin, affiche une douleur inattendue. Mais ce n'est pas celle due à sa perte. C'est celle de la culpabilité. Culpabilité d'avoir laissé son père se vider de son sang dans la neige. Culpabilité d'avoir tué son père. La cérémonie est brève. Les trois autres personnes présentes en dehors de la famille s'en vont. Puis c'est au tour du prêtre, et de la mère. Mia sert une dernière fois la main de son frère et s'éclipse. Azraël reste planté là, en proie à un bordel d'émotions qu'il ne saisit pas tout à fait. Empli de haine envers un père abusif, une mère inexistante, de peur des représailles et de ses propres remords. Az' sert le poing. Il sent une présence non loin de lui. Le vieil homme qui garde le cimetière. Après quelques minutes de silence, l'homme parle. « Je ne vais bientôt plus pouvoir entretenir ce cimetière. Et je n'ai personne pour veiller sur toutes ces âmes disparues. » Azraël, qui a gardé son regard fixé sur la tombe, se détourne pour faire face au vieillard. Il n'a plus d'emploi et n'a aucune envie de reprendre les rennes de l'entreprise de son père. « C'est une offre d'emploi ? » L'homme sourit légèrement. « C'est un métier difficile. » Ça, Azraël n'en doutait pas. « J'en suis. » C'est l'occasion, pour lui, de commencer son expiation. D'accepter ce fardeau et de vivre avec. De se sacrifier pour ses péchés. Le vice et la peine ne vous quitte jamais. Une fois que vous avez laissé les ténèbres entrer, ils seront toujours en vous. Et la lumière ne sera plus qu'une illusion. Les mains dans les poches, Azraël finit par regarder sa montre. Dans cinq minutes, il se tire. Il n'a pas envie d'être pris dans cette histoire qui ne l'emballe pas depuis le début. Des pas se font entendre, il relève la tête. Vince, un dealer de Twin Peaks, s'avance vers lui, entouré de deux de ses comparses. Il arbore un sourire moqueur, probablement parce qu'Az' a l'air beaucoup trop tendu à son goût. « Alors Azraël, comment vas-tu ? » Le regard mauvais, le Wheeler répond : « Et si on passait à ce qui t'intéresse vraiment ? » Vince laisse échapper un rictus. « Qu'il est pressé... » Az' ignore la pique et attend, il n'est pas là pour sympathiser avec cette pourriture. L'un des gorilles qui l'accompagne lui tend un sachet en plastique. La poudre blanche à l'intérieur ne laisse aucune place à l'imagination. Wheeler le prend et le fourre dans son sac. « Dix pour-cent. » Voilà ce qu'il touchera dans l'affaire. Les trois hommes disparaissent. Azraël reste seul un moment. Son cimetière va devenir un lieu d'échange. Il déteste ça. Il a déjà prévenu Vince que c'était temporaire. Ça l'avait fait rire. Mais Az' a besoin de cet argent. Maintenant qu'ils vivent seuls avec Mia, il doit subvenir à leurs besoins, et gérer le cimetière ne rapporte pas des masses. Il n'a pas le choix. Et Mia ne doit jamais savoir. Les secrets sont la pire erreur qu'un homme puisse faire. Car la vérité remonte toujours. Toujours. Et j'attends simplement que mon heure vienne.

le merveilleux shiloh, j'en suis dingue.
je te souhaite la bienvenue, et hâte de voir ce que tu vas faire d'azraël !

Bienvenue parmi nous, n'hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit

Ouiii ! Bienvenue sur le forum et courage pour ta fiche et la construction de ton perso I love you

Plein d'amour cutie

merci beaucoup vous trois, j'espère qu'azraël vous plaira.

{ welcome }
- one chants out between two worlds -

- mon avis sur ta fiche : j'ai beaucoup aimé ta fiche, la tension qui monte, la haine envers le père, un personnage détaché et investi à la fois, c'est fou. c'est donc avec plaisir que je te valide et que tu rejoins twin peaks. à très vite ! #cemecatuésonpapa #cestpasbiendetuersonpapa

- nous te conseillons : Maintenant que tu es des nôtres, il est temps de passer aux choses sérieuses, tu ne crois pas ? I love you

Il te reste encore quelques petites choses à faire, mais ce n'est trois fois rien. Tout d'abord, nous t'invitons à aller faire répertorier ton travail et faire une demande de logement, puisqu'il n'est jamais drôle de dormir sous un pont, disons-le. Nous t'invitons également à lui chercher des relations, parce qu'une vie seul(e) n'est décidément pas une vie. Tu es à présent libre de créer des scénarios, de te lancer dans l'aventure du rp et toutes ces choses-là. N'hésite pas à t'attarder dans le flood ou la partie graphisme I love you

En cas de souci, n'hésite pas à nous mpotter. N'oublie pas que tu es chez toi, désormais hug

merciiii, ravie que ma fiche te plaise.
#leparricidecestlavie

- DRIVE WITH A DEAD GIRL -

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